Écrire : la forme est-elle importante ?

Quand vous lisez un extrait de cet ouvrage (je ne citerai ni  son nom ni celui de son auteur parce que cela risquerai de lui porter TROP préjudice bien que la liberté d’expression me permette de la nommer sans crainte) vous remarquez que l’auteur confond page 5 « peut-être » et « peut être » ainsi  que « rentrer » et « entrer ». En page 6, « qu’une seconde que chacun de nous puissions tout perdre » au lieu de « qu’une seconde que chacun de nous puisse tout perdre ». Dans les pages suivantes, nous avons droit à une ponctuation aléatoire, gênant la lecture. Et je passe sur les poncifs et une écriture plus parlée qu’écrite : l’auteur m’a demandé « de quoi je me mêlais »… oubliant que lorsqu’on publie un extrait et qui plus est un ouvrage entier, on doit en assumer les critiques. Comme le débat fut coupé court puisque dérangeant pour l’auteur, je le continue ici, chez moi !

Du coup, je n’ai pas envie de continuer à lire son ouvrage, trop de fautes de formes tuant le fond qui peut être (en deux mots) intéressant pourtant !

Les auto-édités se tirent une balle dans le pied en n’essayant pas d’être parfaits, plus en tout cas que les édités par la voie normale. Et par cela, une brebis galeuse jette l’opprobre sur tous les auto-édités qui travaillent pourtant bien en majorité.

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>>> Suite :

PS Bis : je vous fais part du débat de haut vol sur Facebook par un autre auteur, Nunzia Benedetti,  qui n’accepte pas que l’on relève des fautes de son amie (?). Je l’ai mis ici car après insultes et accusations trompeuses, celle-ci, ô peine ultime, m’a banni aussi ! Notez que mes critiques ne valaient que sur la forme, pas sur le fond qui a l’air très intéressant.

PS ter : Ah, un dernier mot reçu de la part de l’auteur de l’ouvrage : « Tu retires ce que tu as mis sur moi sinon c’est une plainte aux fesses pour acharnement sur personne handicapée qui essaie de s’en sortir dans la vie et de faire connaître sa maladie! Si ce n’est pas fait,demain je préviens [mon éditeur] ! » . Mail est simplement signé « Utilisateur de Facebook ». Effectivement, mon crime est de ne pas aimer les fautes de formes d’un ouvrage publié. Ai-je tort ? Votre avis ? Dois-je supprimer cet article et cautionner la médiocrité de forme ?

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Moralité : si vous êtes auteur et si vous suivez les conseils de cette Nunzia Benedetti ou de l’auteur de l’ouvrage, après avoir été critiqué négativement sur la forme par un potentiel lecteur pourtant bien intentionné, insultez-le car c’est sûrement de sa faute !!!

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